tracks (arte) du 6/09/08 reportage sur la scene de southend on sea avec the horrors , the new puritans...
http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,Grid=4908.htmllien video le sujet sur the horros commence a partir de 5min
Southend-on-Hell
À une 50 de km de Londres, une nouvelle vague de groupes mélangeant garage 60's et look gothique inonde la petite station balnéaire de Southend-On-Sea.Direction Southend-On-Sea, la station balnéaire infernale devenue l'antichambre du garage goth!
© Dean Chalkley
The Horrorsailleurs sur le web
Avant l'apparition de la vidéo "Sheena is a parasite" durant l'été 2006, personne n'avait entendu parler de la ville de Southend-On-Sea. Quelques mois plus tôt, découvrant le morceau sur le web,
Chris Cunningham, réalisateur fétiche d'Aphex Twin avait proposé au groupe
The Horrors de tourner leur clip.
Apatée par le buzz du groupe sur le net, la presse anglaise avait alors découvert que la ville natale de ce rock-band était un chaudron où bouillonnait une scène infernale. La gentille station balnéaire de Southend-On-Sea est alors rebaptisée Southend-On-Hell, comme l'enfer. The Horrors dont annoncés comme les messies du garage goth.
Il ne se passait rien, tout était chiant…Malgré ses parcs d'attractions et ses machines à sous, la station balnéaire de Southen-On-Sea, située à 65 kilomètres de Londres sur l'estuaire de la Tamise, s'enfonce dans le déclin économique. Bien qu'elle compte 160 000 habitants, quand l’automne arrive, ses rues désertes lui donne des allures de ville fantôme.
Spider Webb / the Horrors : "Il ne se passait rien, la musique était chiante, c’est pour ça que le Junk Club est arrivé, c’est pour ça qu’on a formé le groupe aussi. On n’écoutait plus de nouvelles musiques depuis très longtemps; moi j’écoutais seulement du garage et Joshua des trucs comme Sonic Youth, My Bloody Valentine, Birthday Party. Il ne se passait rien, tout était chiant… Il y a plein de gens qui aiment les Libertines par exemple mais moi ça me touche pas, c’est un peu trop romantique et on voulait de l'agression."
Spider Webb lance le Junk ClubEn 2005, Spider Webb lance le Junk Club. Dans les sous-sols du Royal Hotel, il invite les groupes damnés de Southen-On-Hell à se produire en live. C'est là que les membres de the Horrors se rencontrent et donnent leur premier concert : des reprises des Sonics et de Screaming Lord Sutch à peine deux semaines après leur formation.
Buffalo Bar259 Upper Street
London N1 1RU
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Buffalo Bar>>
The Cave ClubFace à leur succès, ces soirées mythiques ont, depuis, déménagé à Londres tout comme les cinq de The Horrors. La nouvelle antre de The Horrors est située au Buffalo Bar de Londres. Une fois par mois, Spider Webb passe ses disques lors des soirées du Cave Club qu'il organise. Les fans de The Horrors comme Bobby Gillepsie de Primal Scream ou Jarvis Cocker de Pulp s'y bousculent.
De Southend-On-Sea au défilé de DiorL'exposition "
Southen's Underground" réalisée par le photographe
Dean Chalkley, débarqué à Southend-On-Sea à 7 ans, témoigne de cette scène naissante.
Depuis la ville est examinée à la loupe et chaque nouveau groupe local fait l'objet de toutes les attentions comme Les New Puritains. Formés en 2005 par les frères Barnett et leurs deux acolytes le groupe est passé directement de Southend-On-Sea au défilé de Dior où ils ont assuré la bande son à la demande du créateur Heidi Slimane, leur plus gros fan.
Captain Blood Blood and the Seadogs et Ipso FactoSi certains ont succombé aux sirènes de Londres, d'autres s'accrochent fermement à la barre de Southend-On-Sea. Captain Blood Blood and the Seadogs répètent depuis deux ans dans le garage des parents de Matt. Dans leur lorgnette, un album autoproduit qui devrait sortir à la rentrée. Prof de littérature anglaise, graphiste ou vendeur, agés de 25 à 27 ans, les membres de Captain Blood Blood and The Seadogs étaient des fidèles du Junk Club à ses débuts. Adeptes du Do It Yourself, ils réalisent leur clip eux même. Et ça se voit!
Dernière couvée de Southend-On-Sea: les ténébreuses Ipso Facto sont sorties du nid, il y a un an. Elles définissent leur musique comme de la "creeping noir pop" littéralement de la "pop noire qui donne la chair de poule". La presse Anglaise voit Ipso Facto comme la version féminine de The Horrors.